Élections, pouvoir d’achat, pouvoir de vivre : Restons mobilisés !

La CSF vient de faire paraître le magazine ‘NOUS’ – N°236 . Premier trimestre 2021 – dont l’édito et le sommaire sont disponibles sur le site de La CSF :


L’année qui se présente à nous sera marquée par l’Élection Présidentielle et les élections à la chambre des députés.

Les candidats potentiels et les candidats présumés font des annonces, que nous devons étudier avec pragmatisme.
N’oublions pas que la pandémie que nous venons de vivre a accru le fossé entre la classe dominante et la classe ouvrière, les profits atteignent des niveaux importants, mais les retombées à ceux qui permettent de les atteindre se font attendre ou bien sont distribuées chichement.
Le populisme, frappe à notre porte, faisons attention à ces sirènes porteuses de messages de haines, en oubliant que le quotidien de tout un chacun devient de plus en plus tendu sur le plan budgétaire.
La haine de l’autre permet souvent de capter l’attention en occultant volontairement, le « comment venir en aide aux classes sociales défavorisées. »
Le collectif doit primer sur l’individuel, le repli sur soi ne peut qu’engendrer de l’amertume, du rejet, malgré nos différences le collectif doit être présent pour soutenir ceux qui en ont besoin.

L’inflation rampante, constitue un risque pour les ménages, aux côtés de l’augmentation des prix de l’énergie qui vient durement frapper leur budget.

La CSF participera activement à cette élection, en interpellant les candidats sur leur programme, pour le logement, la consommation, l’éducation, la santé et le grand âge.

Nous devrons être vigilants sur les choix qu’ils feront et leur application, car bien souvient il y a de la distance de la coupe aux lèvres.

Pour La CSF il va en être de même pour sa nouvelle gouvernance, qui doit réaliser un audit complet de sa situation, tout en engageant la réforme de ses statuts et de son règlement intérieur et bien fixer les orientations politiques. Comme indiqué plus haut, nous devons être actifs pour la santé et le grand âge, réformes oubliées lors du précédent quinquennat.

L’éducation ne doit pas constituer le parent pauvre de notre république.
Le logement social être marqué par l’insuffisance des constructions, et qu’on arrête de faire croire que les immigrés sont prioritaires alors qu’on ne peut attribuer un logement en l’absence de carte de séjour. La consommation est au centre des préoccupations des ménages avec l’augmentation des prix des énergies complémentaire d’une inflation venant lourdement impacter le budget des ménages. N’oublions pas le débat sur les retraites, sujet sensible qui va faire l’objet de négociations âpres.

Soyons aussi très vigilants pour le remboursement de la dette, que les ménages à faibles revenus ne soient pas pénalisés, regardons où sont les possibilités de prélèvements avant de solliciter ces ménages.

Restons dans notre droite ligne de la défense des familles.

Jacques Lamazouade
Président de La CSF