Contraception féminine

Une nouvelle émission de CONSOMAG avec La CSF est disponible sur le site de l’INC.

Expliqué dans l’émission par Charlotte BARRE, ‘Chargée de missions’ à La CSF et présenté dans le texte de l’INC ci-après : un droit nouveau et méconnu !


Sandrine : « Bonjour, j’ai entendu dire que la gratuité de la contraception s’étendait. Qui est concernée ? »

Vous avez raison Sandrine, la prise en charge de la contraception féminine s’étend désormais aux femmes de moins de 26 ans.

Depuis 2013, la contraception est devenue gratuite pour les mineures de 15 à 18 ans et depuis 2020, elle a été étendue aux mineures de moins de 15 ans.

Depuis le 1er janvier 2022, une nouvelle étape est franchie avec désormais la gratuité pour les femmes de moins de 26 ans. Une mesure qui touche 3 millions d’usagères et qui a été motivée par un constat : celui du recul de l’usage de la contraception.

En effet, et c’est vraiment une bonne nouvelle car encore trop de jeunes femmes n’avaient pas accès aux méthodes de contraception les plus efficaces, la raison principale de cette barrière étant liée à des raisons financières.

D’ailleurs la limite de 26 ans a été fixée par le ministère de la Santé, car c’est a priori un âge où l’on s’autonomise d’un point de vue économique et social. C’est aussi le moment où en général, on ne dépend plus de la complémentaire de santé de sa famille.

Cette gratuité signifie que c’est l’assurance maladie qui prend en charge à 100 % et sans avance de frais, le coût de la contraception et des actes qui s’y rapportent, comme une consultation par an avec un médecin ou une sage-femme, les examens biologiques complémentaires quand ils sont nécessaires.

Cette mesure concerne-t-elle tous les moyens de contraceptions ?

Cette extension de la gratuité touche toutes les contraceptions féminines déjà prises en charge par la Sécurité Sociale. C’est-à-dire :

– les pilules contraceptives de première et deuxième générations,
– l’implant contraceptif,
– le stérilet hormonal ou en cuivre,
– le diaphragme. Cela comprend également la contraception d’urgence, appelée pilule du lendemain.

L’extension de la gratuité est aussi une volonté de réduire le recours à l’IVG et les potentielles répercussions sur la santé des femmes qui y ont recours.

Tout à fait ! Et puis, c’est aussi un moyen de permettre aux femmes de consulter leurs médecins et d’échanger avec lui sur la contraception la plus adaptée à leurs situation et besoins.


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