Dans quelques jours, le projet de loi sur le pouvoir d’achat va être présenté en Conseil des Ministres, puis à l’Assemblée Nationale où les débats auront lieu avec les députés récemment élus.

Si le détail de ce projet de loi n’est pas encore officiellement connu, La CSF s’inquiète déjà de certaines annonces qui sont lancées et qui sonnent comme autant de mesures court-termistes qui ne permettent pas de créer un modèle en accord avec les urgences sociales et écologiques de long terme.

Un chèque alimentaire aux contours encore mal définis (mais sans repenser le modèle de l’industrie agro-alimentaire), des mesures de blocage des prix temporaires pour l’énergie ou l’essence (mais sans réflexion sur l’épuisement des ressources ni investissement ambitieux pour la recherche et le développement de ressources alternatives) ou une petite revalorisation des prestations sociales ne peuvent pas suffire à régler les problèmes des familles soumises aux conséquences de l’inflation galopante et aux difficultés régulières dues à l’augmentation régulière du poids des charges contraintes !

La CSF soutient que, sur cette question de pouvoir d’achat, l’heure n’est pas aux mesures d’appoint temporaires mais bien à une réflexion en profondeur et une remise à plat de notre modèle économique pour l’adapter aux besoins et exigences sociales mais aussi aux enjeux environnementaux de long et moyen terme : il est plus que temps !

La CSF revendique le fixation d’un taux de TVA à 5,5 % pour des produits nécessaires à un confort de vie minimal (aliments de première nécessité, fournitures scolaires, produits d’hygiène, notamment menstruels) ainsi qu’une revalorisation des salaires et des petites retraites qui sont autant de pistes pour améliorer durablement la situation des familles !

Elle attend donc avec une forte vigilance les propositions du projet et saura interpeller les nouveaux députés pour faire entendre, par sa voix, celle des familles populaires !


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| CONTACT PRESSE | Elsa COHEN
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06.62.25.17.84

La CSF dénonce la méthode du gouvernement annonçant durant le week end sans aucune concertation, une hausse de l’indice de référence des loyers (IRL) de 3,5 % pour un an.

Lundi 27 juin, La CSF a émis un avis défavorable contre cette hausse au Conseil National de l’Habitat.
Cette augmentation des loyers est la plus forte depuis 15 ans. La revalorisation des APL à 3.5 % à partir du 1er juillet ne suffira pas à protéger toutes les familles du risque d’impayé de loyers, puisqu’elles ne sont pas toutes éligibles à cette allocation.

La CSF rappelle que le logement procure à l’Etat plus de 40 milliards de recettes par an. En comparaison, la dépense supplémentaire de 168 millions d’euros dus à la revalorisation de 3,5 % des APL paraît extrêmement faible. De plus, la réforme de la contemporanéisation des APL avait déjà engendré 1,1 milliard d’euros d’économie à l’Etat en 2021, au détriment de la jeunesse et des personnes âgées à faible revenus.

Cette politique présentée comme une position d’équilibre ne défend que l’intérêt des bailleurs publics et privés au détriment du pouvoir d’achat de nos concitoyens.

Rappelons que la moitié du parc locatif privé est détenue par des bailleurs propriétaires de plus de 5 logements, ainsi cette augmentation des loyers satisfait le modèle économique d’accumulation du patrimoine immobilier.

La CSF revendique :
– le gel des loyers
– l’augmentation des APL et du forfait charges
– la baisse du seuil d’éligibilité de l’APL
– l’augmentation des Aides à la pierre afin de produire des logements sociaux avec des loyers moins chers

 


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Contact | Romain BIESSY – Secrétaire confédéral

rbiessy@la-csf.org | 01.44.89.86.87 | 06.95.13.05.29

La CSF vient de faire paraître le magazine ‘NOUS’ – N°237 . Deuxième trimestre 2022 – dont l’édito et le sommaire sont disponibles sur notre site :


Comment être des acteurs engagés face aux événements qui semblent nous dépasser ?

Ces dernières années nous avons connu des événements qui nous auraient semblé impossible il y a deux ans :
• Une pandémie planétaire qui nous a imposé trois confinements et a profondément bouleversé nos modes de vies
• Une guerre sur notre continent qui nous implique, au moins indirectement, et nous menace du pire.

Face à ces crises, nous devons faire des choix pour déterminer les politiques adaptées aux besoins de notre société.

Les élections présidentielles et bientôt les législatives nous ont et vont nous donner l’occasion de nous positionner au sujet des orientations collectives de notre société. La CSF rappelle qu’il est du devoir de chacun de participer à ces débats collectifs notamment par le vote. Le désengagement du débat public d’un certain nombre de nos concitoyens, illustré mis exergue par des taux d’abstention qui ne cessent de croître est inquiétant. Il laisse le champ libre au discours les plus extrémistes qui se banalisent et monopolisent toujours plus le temps de parole et les résultats électoraux. Plus que jamais nous devons donc nous exprimer par le vote et inciter chacun à le faire.

Cette désaffection du débat démocratique traditionnel pourrait nous laisser penser que les valeurs d’engagement et de citoyenneté que La CSF porte ne sont plus partagées.

Les témoignages de Yannick Blanc et de Christophe Robert, nous indiquent le contraire. Il existe une grande demande de participation au sein de la population française. Face aux défis que posent l’avenir de la planète et les tensions internationales nous ne nous estimons pas battus et ne voulons pas rester passifs. Les exemples des Fablab, de l’association All behind et des projets réalisés dans le cadre du programme Habitants en action démontrent que nombreux sont ceux qui s’impliquent dans des solutions au problèmes posés.

Cette apparente contradiction entre baisse de l’expression publique et développement de l’engagement locale souligne sans doute la complexité des enjeux auxquels nous devons faire face. Il est sans doute plus facile de déterminer ce qui est juste et approprié dans notre environnement proche que nous pensons maîtriser et comprendre alors que les solutions générales proposées semblent si incertaines. Nous savons bien cependant que tout est lié et que nos choix individuels en matière de consommation, d’ouverture d’esprit, de loisirs, contribuent à l’orientation collective.

Pour une association d’éducation populaire comme La CSF, il y a, là, un défi : inscrire, humblement mais consciemment et consciencieusement, les petits ruisseaux de nos réalisations locales dans la grande rivière de la construction de la paix et de la solidarité.

Benoît Menard

Secrétaire Général de La CSF

Une nouvelle émission de CONSOMAG avec La CSF est disponible sur le site de l’INC.

Expliqué dans l’émission par Elsa COHEN, Secrétaire Confédérale ‘Consommation’ à La CSF et présenté dans le texte de l’INC ci-après : solidaire et pratique !


…  » Bonjour, j’ai entendu parler des salons de beauté et de coiffure solidaires. Qu’est-ce que c’est ? Merci !

Il s’agit de salons qui proposent aux petits budgets de s’offrir un soin ou une coupe de cheveux à prix réduit. Cette démarche a pour but de favoriser l’inclusion sociale.

En France, la majorité des personnes en situation de précarité financière sont des femmes. D’après l’INSEE, le salaire des femmes reste aujourd’hui de 16,8 % inférieur à celui des hommes. De plus, elles occupent plus de 80 % des emplois à temps partiel et se retrouvent plus défavorisées que les hommes en cas de séparation.

En effet, les femmes concentrent souvent leurs dépenses sur les postes prioritaires pour la famille comme le logement, l’alimentation, les transports et l’énergie, se refusant ainsi de consacrer une part de leur budget à la beauté et au bien-être. L’objectif des salons solidaires est donc de permettre à ces femmes exclues, de bénéficier des services offerts par un salon de beauté ou de coiffure traditionnel à un tarif réduit.

Sachez que selon l’OMS, la santé est définie, non seulement comme le fait de ne pas être malade, mais également comme le fait de se trouver dans un état de bien-être. Ces services solidaires jouent donc un rôle important pour les bénéficiaires. Ils permettent aussi de trouver plus facilement un emploi, un stage ou un appartement.

Ces salons sont ouverts à tous et peuvent pratiquer différents niveaux de tarifs en fonction de vos ressources. Comptez moins de 10 euros pour une coupe de cheveux, par exemple. Ils sont tenus par des professionnels compétents et soutenus financièrement par des associations, des partenaires privés, des missions locales ou encore des Centres Communaux d’Action Sociale » …

 

Un risque majeur de privation des droits pour les consommateurs

Alors qu’un décret censé encadrer l’interdiction au 1er janvier 2023 de l’impression automatique des tickets en magasin est actuellement en consultation au Conseil national de la consommation, l’ADEIC, l’AFOC, l’ALLDC, le CNAFAL, la CNAFC, La CSF, Familles de France, la FNAUT, Familles Rurales, INDECOSA-CGT, l’UFC-Que Choisir et l’Unaf dénoncent un projet qui, en les supprimant par défaut, aboutit à priver les consommateurs d’un véritable choix et par voie de conséquence de leurs droits. A ce titre, les associations appellent le Gouvernement à revoir sa copie pour que le choix d’obtenir un ticket soit systématiquement proposé.

Les tickets en magasin supprimés par défaut à compter du 1er janvier 2023
Avec pour objectif affiché de limiter les déchets et préserver le climat, la loi anti-gaspillage a prévu l’interdiction de l’impression automatique des tickets en magasin (ticket de caisse et carte bancaire) à compter du 1er janvier 2023. Ses modalités sont soumises à une consultation au Conseil national de la consommation, dont nos associations sont membres.
Le projet du Gouvernement prévoit que, sauf exceptions (1), l’impression des tickets serait supprimée par défaut, quels que soient le montant et la nature des achats. Les consommateurs seraient uniquement informés, par voie d’affichage en caisse, que s’ils souhaitent obtenir un ticket, ils devront en faire expressément la demande.

Les consommateurs privés d’un véritable choix pour un bénéfice environnemental très incertain
Si l’ambition de réduire le gaspillage est louable, le décret proposé par le Gouvernement n’en est pas moins inacceptable, a fortiori quand on sait que certains spécialistes évaluent que les émissions de gaz à effet de serre du ticket dématérialisé sont supérieures à celles du ticket traditionnel (2).
D’abord parce qu’on attendrait que les consommateurs soient systématiquement interrogés sur leur souhait d’obtenir ou non un ticket. Or, un seul affichage générique ne garantit pas le respect de leur choix. En effet, il s’ajoutera aux nombreuses mentions déjà présentes en caisse (promotions, produits au rappel, moyens de paiement acceptés, etc.) et sera d’autant moins visible qu’en l’état, les commerçants qui ne préviendraient pas leurs clients ne s’exposeront pas à des sanctions.
Ensuite, car cette mesure ouvre la voie à une dématérialisation à marche forcée du ticket. Elle est donc susceptible de faciliter via des techniques marketing la création de base de données par les commerçants et notamment d’entraîner l’essor de publicités intrusives ou non désirées.

L’exercice effectif des droits des consommateurs compromis
La suppression par défaut du ticket porte les germes d’une explosion des situations où le consommateur sera privé de la possibilité de faire valoir ses droits. En renonçant implicitement et par manque d’information sur l’utilité du ticket de caisse, les consommateurs se verront exposés au risque de ne pouvoir apporter la preuve de leur achat. Preuve d’achat indispensable pour se prévaloir des garanties légales ou commerciales, ou encore pour le remboursement en cas de rappel d’un produit alimentaire, ou même procéder à l’échange d’un vêtement que le vendeur avait proposé pour décider le consommateur au moment d’acheter.
Le ticket permet également de vérifier l’exactitude du montant de la transaction, une précaution loin d’être anodine pour éviter les erreurs en caisse, comme la non prise en compte d’une promotion et surtout face au risque accru d’escroqueries aux paiements sans contact en cas de non-impression. En effet, pour ces opérations, rappelons qu’il n’est pas nécessaire de consulter le terminal où s’affiche le montant avant d’effectuer la transaction. Or le remboursement des escroqueries est encore plus incertain que celui des fraudes à la carte bancaire (3).

Enfin, le ticket de caisse constitue un outil de gestion du budget familial, qui permet aux consommateurs de matérialiser et de suivre leurs dépenses du quotidien. Dans un contexte d’érosion du pouvoir d’achat, cet élément ne peut être négligé.

Si l’ADEIC, l’AFOC, l’ALLDC, le CNAFAL, la CNAFC, la CSF, Familles de France, la FNAUT, Familles Rurales, INDECOSA-CGT, l’UFC-Que Choisir et l’Unaf promeuvent une consommation responsable, celle-ci ne saurait se faire au détriment des droits fondamentaux des consommateurs. Nous appelons donc le Gouvernement à revoir sa copie : le droit pour un consommateur d’obtenir un ticket de caisse ne sera réellement préservé que si le choix lui est systématiquement proposé.


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CONTACT PRESSE : Elsa Cohen . ecohen@la-csf.org

(1) Notamment l’achat de certains biens « durables » listés à l’article D. 211-1 du code de la consommation ou les opérations cartes bancaires annulées ou faisant l’objet d’un crédit.
(2) Quatre questions sur la disparition annoncée du ticket de caisse en papier, M. Descamps, Europe1.fr, 21 novembre 2018.
(3) En effet, le code monétaire et financier prévoit uniquement le remboursement des opérations de paiement non autorisées.

La CSF vient de faire paraître le magazine ‘NOUS’ – N°236 . Premier trimestre 2021 – dont l’édito et le sommaire sont disponibles sur le site de La CSF :


L’année qui se présente à nous sera marquée par l’Élection Présidentielle et les élections à la chambre des députés.

Les candidats potentiels et les candidats présumés font des annonces, que nous devons étudier avec pragmatisme.
N’oublions pas que la pandémie que nous venons de vivre a accru le fossé entre la classe dominante et la classe ouvrière, les profits atteignent des niveaux importants, mais les retombées à ceux qui permettent de les atteindre se font attendre ou bien sont distribuées chichement.
Le populisme, frappe à notre porte, faisons attention à ces sirènes porteuses de messages de haines, en oubliant que le quotidien de tout un chacun devient de plus en plus tendu sur le plan budgétaire.
La haine de l’autre permet souvent de capter l’attention en occultant volontairement, le « comment venir en aide aux classes sociales défavorisées. »
Le collectif doit primer sur l’individuel, le repli sur soi ne peut qu’engendrer de l’amertume, du rejet, malgré nos différences le collectif doit être présent pour soutenir ceux qui en ont besoin.

L’inflation rampante, constitue un risque pour les ménages, aux côtés de l’augmentation des prix de l’énergie qui vient durement frapper leur budget.

La CSF participera activement à cette élection, en interpellant les candidats sur leur programme, pour le logement, la consommation, l’éducation, la santé et le grand âge.

Nous devrons être vigilants sur les choix qu’ils feront et leur application, car bien souvient il y a de la distance de la coupe aux lèvres.

Pour La CSF il va en être de même pour sa nouvelle gouvernance, qui doit réaliser un audit complet de sa situation, tout en engageant la réforme de ses statuts et de son règlement intérieur et bien fixer les orientations politiques. Comme indiqué plus haut, nous devons être actifs pour la santé et le grand âge, réformes oubliées lors du précédent quinquennat.

L’éducation ne doit pas constituer le parent pauvre de notre république.
Le logement social être marqué par l’insuffisance des constructions, et qu’on arrête de faire croire que les immigrés sont prioritaires alors qu’on ne peut attribuer un logement en l’absence de carte de séjour. La consommation est au centre des préoccupations des ménages avec l’augmentation des prix des énergies complémentaire d’une inflation venant lourdement impacter le budget des ménages. N’oublions pas le débat sur les retraites, sujet sensible qui va faire l’objet de négociations âpres.

Soyons aussi très vigilants pour le remboursement de la dette, que les ménages à faibles revenus ne soient pas pénalisés, regardons où sont les possibilités de prélèvements avant de solliciter ces ménages.

Restons dans notre droite ligne de la défense des familles.

Jacques Lamazouade
Président de La CSF

Le résultat du premier tour de l’élection présidentielle reflète les inquiétudes et la colère des familles tout autant que la division du pays après ces 5 années particulièrement difficiles.

Le bilan du quinquennat est plus que critiquable : les inégalités face au logement, à la santé, à l’impôt se sont accrues, parfois renforcées par des réformes profondément inégalitaires (APL, ISF) les attentes des jeunes sur leur avenir et l’environnement sont déçues et l’absence d’écoute et de reconnaissance de nos associations a été criante.

Mais il s’agira, le 24 Avril 2022, de sauvegarder les valeurs, les garanties et les libertés fondamentales qui nous permettent de critiquer librement et notoirement le pouvoir en place afin de continuer le combat pour la défense des droits de toutes les familles.
Et le danger est réel. Le programme proposé par la candidate d’extrême-droite va à l’encontre des valeurs fondamentales de La CSF et de la société toute entière; la justice sociale, l’accès aux droits pour tous (culture, santé, logement…), l’égalité, la solidarité sont autant de fondements de notre organisation mis à mal par les thèses de préférence nationale, de stigmatisation d’une partie de la population et de certaines institutions .

Lors de ce second tour, l’enjeu est, une nouvelle fois, d’une importance majeure ; il s’agira de défendre les valeurs de la démocratie même. Au-delà de la colère, de la déception et de la confusion qui peuvent exister, La CSF, qui porte la voix des familles populaires, consciente de ses responsabilités, appelle en conséquence à construire un large consensus contre l’extrême-droite.

C’est pourquoi La CSF appelle à voter pour Emmanuel Macron au second tour

La CSF demande expressément au candidat Macron de changer de cap, d’entendre les associations et de construire une politique plus axée sur les besoins réels des familles : la justice sociale, l’égalité et l’urgence climatique.

Quelle que soit l’issue du scrutin, La CSF continuera son combat aux côtés des familles. Mobilisons-nous pour obtenir les grandes transformations nécessaires: une plus grande justice sociale et fiscale, une transition écologique effective, de meilleures conditions de vie pour tous et une réelle reconnaissance du mouvement associatif comme un des piliers de la vie démocratique!


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| Contact Presse | Elsa Cohen . 01.44.89.86.80

Une nouvelle émission de CONSOMAG avec La CSF est disponible sur le site de l’INC.

Expliqué dans l’émission par Charlotte BARRE, ‘Chargée de missions’ à La CSF et présenté dans le texte de l’INC ci-après : un droit nouveau et méconnu !


Sandrine : « Bonjour, j’ai entendu dire que la gratuité de la contraception s’étendait. Qui est concernée ? »

Vous avez raison Sandrine, la prise en charge de la contraception féminine s’étend désormais aux femmes de moins de 26 ans.

Depuis 2013, la contraception est devenue gratuite pour les mineures de 15 à 18 ans et depuis 2020, elle a été étendue aux mineures de moins de 15 ans.

Depuis le 1er janvier 2022, une nouvelle étape est franchie avec désormais la gratuité pour les femmes de moins de 26 ans. Une mesure qui touche 3 millions d’usagères et qui a été motivée par un constat : celui du recul de l’usage de la contraception.

En effet, et c’est vraiment une bonne nouvelle car encore trop de jeunes femmes n’avaient pas accès aux méthodes de contraception les plus efficaces, la raison principale de cette barrière étant liée à des raisons financières.

D’ailleurs la limite de 26 ans a été fixée par le ministère de la Santé, car c’est a priori un âge où l’on s’autonomise d’un point de vue économique et social. C’est aussi le moment où en général, on ne dépend plus de la complémentaire de santé de sa famille.

Cette gratuité signifie que c’est l’assurance maladie qui prend en charge à 100 % et sans avance de frais, le coût de la contraception et des actes qui s’y rapportent, comme une consultation par an avec un médecin ou une sage-femme, les examens biologiques complémentaires quand ils sont nécessaires.

Cette mesure concerne-t-elle tous les moyens de contraceptions ?

Cette extension de la gratuité touche toutes les contraceptions féminines déjà prises en charge par la Sécurité Sociale. C’est-à-dire :

– les pilules contraceptives de première et deuxième générations,
– l’implant contraceptif,
– le stérilet hormonal ou en cuivre,
– le diaphragme. Cela comprend également la contraception d’urgence, appelée pilule du lendemain.

L’extension de la gratuité est aussi une volonté de réduire le recours à l’IVG et les potentielles répercussions sur la santé des femmes qui y ont recours.

Tout à fait ! Et puis, c’est aussi un moyen de permettre aux femmes de consulter leurs médecins et d’échanger avec lui sur la contraception la plus adaptée à leurs situation et besoins.


‘La CSF à CONSOMAG’ ! Redécouvrez toutes les émissions avec La CSF

Le quinquennat et les multiples crises que nous vivons ont considérablement affecté les citoyens dans leur quotidien. Pendant que l’impôt sur les grandes fortunes baissait, les plus pauvres en faisaient lourdement les frais : baisse des APL, forte augmentation des prix du gaz, de l’électricité et des loyers.

Avec plus de 11 millions de personnes (3 de plus qu’en 2017) sous le seuil de pauvreté et des indicateurs toujours aussi alarmants en termes d’actes racistes, d’inégalités femmes-hommes ou encore de reproduction sociale, le compte n’y est pas !

Voter c’est faire entendre sa voix !

La CSF, la FNAAFP-CSF et la FSFM invitent tous les citoyens à se rendre dans les urnes les dimanches 10 et 24 Avril 2022 pour s’exprimer.
Voter c’est choisir !
Les urgences sont nombreuses !

Les 3 organisations de notre mouvement expriment 4 niveaux d’urgences sur les lesquelles le futur gouvernement devra agir dès son investiture.

Nous voulons :
• L’amélioration de la vie quotidienne car les charges qui pèsent sur les classes moyennes et populaires sont de plus en plus nombreuses
• La sauvegarde de notre système de protection sociale et le renforcement des moyens humains et matériels dans le domaine de la santé.
• Des conditions de réussite pour tous les élèves quelles que soient leurs origines sociales
• La mise en oeuvre de politiques familiales ambitieuses et universelles répondant concrètement aux problématiques et à l’évolution des familles.

Plus que jamais La CSF veut rendre visible ces combattants ordinaires que la société et les médias rendent invisibles.


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| Contacts |

Jacques Lamazouade | jlamazouade@la-csf.org | 01 44 89 86 80

Benoit Menard | bmenard@la-csf.org | 06 77 05 35 53

Une nouvelle émission de CONSOMAG avec La CSF est disponible sur le site de l’INC.

Expliqué dans l’émission par Elsa COHEN, Secrétaire Confédérale à La CSF et présenté dans le texte de l’INC ci-après : un droit pas toujours si accessible !


« Bonjour, je voulais savoir quels sont nos droits en terme d’accès à l’eau potable ? »

Le droit à l’eau potable est considéré par l’Organisations des nations unies comme un droit fondamental. L’accès à l’eau potable est en France un service public. Il doit être garanti dans des conditions économiquement acceptables par tous.En 2021, 1 million de Français n’ont pas accès à une eau potable du robinet de bonne qualité : pesticides, nitrates, plomb, chlore, aluminium… Un recours à l’encontre du distributeur d’eau est possible pour obtenir un dédommagement.

Plusieurs conditions doivent toutefois être réunies :

  • l’eau doit être impropre à la consommation pendant au moins 1 mois,
  • il en faut une preuve,
  • et prouver que des frais ont été engagés pour pallier ce problème, comme l’achat d’eau minérale en bouteille.

Il est utile de contacter une association de défense des droits des consommateurs pour être aidé dans cette démarche.

Si vous avez des difficultés pour régler vos factures d’eau, sachez que les coupures d’eau du robinet sont interdites s’il s’agit de votre résidence principale, et ce, peu importe vos revenus.

En effet, les tribunaux sont venus préciser que la réduction du débit d’eau n’est pas non plus autorisée en cas d’impayés.

A ce titre, sachez que des aides existent pour régler vos factures d’eau :

– le FSL Fonds Solidarité Logement, – des aides directes des collectivités, comme « le chèque eau » par exemple, directement déduit de la facture.

Enfin, pour un problème lié à l’eau, la première à chose à faire est de vous rapprocher de votre distributeur, pour lui faire part de vos difficultés.

Si vos démarches auprès de lui n’ont pu aboutir, sachez qu’il existe un médiateur de l’eau. Ce dernier peut être saisi facilement en ligne sur le site www.mediation-eau.fr « 


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