Le projet de loi Kasbarian sur « l’occupation illicite des logements » a été voté en seconde lecture à l’Assemblée Nationale le 14 juin dernier.

Ainsi, un locataire qui n’aura pas trouvé de solution pour se reloger devra s’acquitter d’une amende de 7 500 euros, même si sa dette locative est due à un accident de la vie (maladie, chômage ou divorce). Alors que le nombre d’offres locatives dans le privé a baissé de moitié et que les congés pour vente à Paris n’ont jamais été aussi nombreux, selon une dernière enquête de l’ADIL, ce sont des centaines de milliers de familles qui pourraient entrer dans une spirale de précarité.

Sachant que 75 % du patrimoine locatif privé parisien est classé en E, F, G, nous ne sommes qu’au début d’une vague de congés entrainant la précarisation des locataires.

En raccourcissant les délais d’instruction des dossiers permettant la prévention des expulsions, et en limitant les moyens de maintien dans les lieux, le texte criminalise la pauvreté et renforce la précarité.

La CSF appelle de ses vœux à un sursaut du Conseil Constitutionnel pour rejeter ce texte, critiqué à l’ONU pour bafouer le droit élémentaire des locataires à se loger dans la dignité.

La CSF revendique le gel des loyers, la suspension des congés pour vente pour les logements classés E, F, G, un contrôle renforcé des logements Airbnb ainsi qu’un budget à hauteur de besoin pour la rénovation énergétique des logements et la production de logements abordables.


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Romain Biessy . Secrétaire Confédéral | Secteur Habitat . Urbanisme
_ rbiessy@la-csf.org
_ 06.95.13.05.29

Elodie Fumet . Chargée de Mission | Secteur Habitat . Urbanisme
_ efumet@la-csf.org
_ 07.49.85.12.34

Lors de la restitution des travaux de la Convention Nationale de la Refondation Logement du 5 juin, Elisabeth Borne, a présenté le plan gouvernemental.

De l’avis de tous les rapporteurs des commissions et des participants à ces travaux, ce plan ne propose aucune mesure forte pour enrayer la crise du logement alors que 2,5 millions de personnes sont inscrites sur la liste des demandeurs de logements sociaux. En 2023, le nombre de constructions de logements HLM sera encore insuffisant puisqu’on s’attend à 80 000 nouvelles constructions sur les 125 000 promis.

Le gouvernement renonce à mettre en place des mesures de régulation du marché, que ce soit sur l’encadrement des prix du foncier ou sur les meublés touristiques type Airbnb, alors que les travaux du CNR avaient mis en exergue ces deux sujets.
La limitation du dispositif Pinel et du prêt à taux zéro satisfait l’économie budgétaire voulu par le gouvernement. Dans le même temps, celui-ci impose aux bailleurs sociaux de racheter les invendus des promoteurs immobiliers à hauteur de 47 000 logements, comme cela fut le cas lors de la crise des Subprimes en 2008, avec aucune assurance sur la qualité du bâtit habituelle dans le parc social.

Seule l’extension des bénéficiaires de la garantie Visale apporte un début de réponse aux conséquences de la crise du logement pour des millions de foyers qui peinent à se loger dignement.

La CSF observe avec la plus grande inquiétude la suspension du versement au Fonds National des Aides à la Pierre par les bailleurs sociaux afin de les soulager financièrement, sans annoncer la compensation de cette mesure. Il est à craindre que les montants consacrés aux Aides à la pierre deviennent totalement anecdotiques avec comme première conséquence une augmentation des loyers ou une réduction des surfaces pour atteindre l’équilibre économique des nouvelles productions HLM.

La CSF appelle le gouvernement à prendre des mesures de régulation du marché immobilier privé et à financer à hauteur de besoin la production et la rénovation du parc social et privé.


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Romain Biessy . Secrétaire Confédéral | Secteur Habitat . Urbanisme
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Une nouvelle émission de CONSOMAG avec La CSF est disponible sur le site de l’INC.
Expliqué dans l’émission par Antoine TIROT, Chargé de mission ‘CONSOMMATION’ à La CSF et présenté dans le texte de l’INC ci-après.

Pour consulter la vidéo sur le site de CONSOMAG : ‘Compte nickel : ce qu’il faut savoir


Bonjour, j’ai entendu parler du compte nickel, qu’est-ce que c’est ?

Le compte Nickel se définit comme un service bancaire alternatif français ouvert à tous (même aux interdits bancaires), à partir de 12 ans et sans condition de revenus.

Le compte Nickel donne accès à une carte bancaire, permettant de payer, de faire des retraits sur tous les distributeurs automatiques de billets. Avec ce compte, vous pouvez aussi émettre ou recevoir des virements et des prélèvements.

En revanche, aucun découvert n’est autorisé et aucun chéquier ne vous sera remis.

Quelles sont ses autres spécificités ?

L’ouverture de ce compte peut se faire, soit directement chez un buraliste, soit dans un point partenaire Nickel. Vous pouvez aussi commencer la procédure en ligne sur le site dédié ou via l’application, puis vous rendre au bureau de tabac partenaire pour finaliser l’ouverture du compte.

Pour cela, il vous suffit d’avoir une carte d’identité ou un passeport en cours de validité et un numéro de portable. Ces 2 éléments permettent de créer un dossier client qui vous donne droit à une carte bancaire Mastercard directement active et à un RIB français, afin d’émettre et de recevoir gratuitement des virements.

Pour cela, il faudra vous acquitter pour la formule d’entrée de gamme de la somme de 20 euros, sachant que tous les ans à la date anniversaire de l’ouverture de votre compte, un abonnement de 20 euros vous sera également facturé.

En effet ! De plus, il faut savoir que la carte associée au compte est une carte sans découvert autorisé, ce qui signifie que votre compte doit être suffisamment provisionné, sinon l’opération vous sera refusée. Cela a un avantage : vous ne risquez pas de vous retrouver à découvert et de payer des agios ou commissions d’intervention.

En revanche, la plupart des opérations sont payantes, notamment celles qui permettent de recharger son compte.

C’est exact. Par exemple, si vous déposez des espèces sur votre compte chez le buraliste, cela vous coûtera 2 % du montant déposé. Et si c’est un chèque que vous déposez, cela vous coûtera 3 euros.

Toutefois, l’alimentation du compte par virement est gratuite.

Si vous retirez des espèces, c’est également payant, soit :

0, 50 euros chez le buraliste (après 3 retraits gratuits/mois),
1,50 euros pour les retraits sur un distributeur en France et dans les pays de la zone euro. Ailleurs, la commission s’élève à 2, 50 euros.

Active, depuis 1946, dans les quartiers, au plus près « des » familles, dans toutes leurs diversité, pour défendre leurs intérêts dans tous les domaines, La CSF promeut une conception de « la » famille ouverte, solidaire, fédératrice et tolérante, à l’opposé de celle, excluante et clivante véhiculée par la Manif pour tous. La Confédération Syndicale des Familles dénonce donc la confusion que cette organisation génère en annonçant se présenter sous la marque « Le Syndicat de la famille » et s’oppose à son utilisation fallacieuse de la marque « Le syndicat de la famille ».

Après avoir, en 2015, choisi le statut de parti politique, la Manif pour tous, en se présentant comme un syndicat, tente une opération de marketing qui ne correspond ni à son objet initial : l’opposition au mariage pour tous, ni à ses options fondamentales : vision rétrograde du modèle familial et de la société que La CSF combat.

Indépendante de tous partis et mouvements politiques, la Confédération Syndicale des Familles poursuivra ses actions de soutien pour et avec les familles, dans leur pluralité, à tous les niveaux et jusque dans les quartiers populaires, dont elle est issue. Elle continuera à les représenter auprès de très nombreuses institutions et services publics (CNAF, HCFEA, Défenseur des droits, organismes de logement social, établissement de santé, établissement scolaires…) au sein desquels elle siège. Elle assurera toujours avec vigueur leur plaidoyer et portera les revendications « des » familles auprès des décideurs français et européens.

La CSF est membre actif du mouvement familial français qui comprend différentes tendances représentées au sein de l’UNAF dont la Manif pour tous ne fait pas partie. La CSF est aussi membre de la COFACE pour défendre les familles dans leurs diversités au niveau européen.

Vous tous qui partagez notre vision du fait familial : nous faisons tous partie d’une famille, quelle que soit sa composition, ses origines et souhaitez militer pour une politique familiale ambitieuse, universelle et progressiste, venez en nombre nous rejoindre : https://www.la-csf.org/adhesion/


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Jacques Lamazouade
Benoit Menard
06 73 20 30 73
contact@la-csf.org

Issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain, la journée du 8 mars célèbre les luttes pour les droits des femmes et pour l’égalité entre hommes et femmes.

Aujourd’hui encore, les inégalités persistent dans de nombreux champs du quotidien.

Actuellement, les personnes les plus précaires en France sont des femmes. Elles représentent 70 % des travailleurs pauvres (1), 43 % des salariés sont des femmes et elles représentent 62 % des personnes payées au SMIC (2). De plus, la pénibilité des emplois majoritairement occupés par les femmes est largement invisible. Autrement dit, les femmes subissent davantage la précarité !

On constate un manque de places d’hébergement d’urgence, notamment pour les femmes victimes de violences conjugales, une lenteur dans la mise en œuvre de formations à l’accueil des plaintes pour viol dans les services de gendarmeries et de police, un manque de soutiens publics aux associations qui accompagnent les femmes dans leur parcours socioprofessionnel et de réinsertion… En bref, les pouvoirs publics ne répondent pas aux urgences et aux besoins actuels !

D’autre part, La CSF est impliquée dans le droit aux soins pour tous et elle souhaite alerter sur plusieurs réalités : les femmes sont plus nombreuses que les hommes à renoncer aux soins à cause du manque de temps. Cela peut s’expliquer par l’inégalité de répartition en travail domestique au sein du foyer, l’isolement plus important des femmes de plus de 75 ans, et 80 % des familles monoparentales féminines… (3).

Elles ont également des besoins spécifiques en matière de santé. Certaines pathologies touchent uniquement ou majoritairement les femmes, pourtant, les recherches médicales et l’information sanitaire ne sont pas renforcées. Parfois même, les traitements ne sont pas adaptés aux femmes.

Au regard de ces inégalités persistantes, le chemin vers l’égalité semble encore long. La Confédération Syndicale des Familles continuera à œuvrer pour une société juste et égalitaire, et pour l’émancipation de tou(te)s.
Pour conclure, une citation de Simone Weil, « ma revendication en tant que femme c’est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m’adapter au modèle masculin ».

Les pouvoirs publics doivent réagir, les pouvoirs publics doivent s’adapter aux femmes !

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Charlotte BARRE . cbarre@la-csf.org

Image illustration : Site ONU FEMMES : https://www.unwomen.org/


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(1) Rapport de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion : page 16, 2008.
(2) Enquête de la Dares, « Les emplois du privé rémunérés sur la base du smic » : page 3, 2016.
(3) Rapport de santé publique France 2017 – la santé en action.

Mobilisée depuis l’annonce du gouvernement sur la nouvelle réforme des retraites, La CSF réitère en appelant à la mobilisation le 7 Mars 2023.

Rien ne justifie une telle réforme ! A plus forte raison car elle va creuser dangereusement les inégalités. Les études d’impacts réalisées, notamment sur les conséquences pour les femmes et les travailleurs précaires, renforcent notre colère et notre détermination à faire reculer le gouvernement.

Les conséquences de la réforme pour les femmes sont inadmissibles

Déjà moins bien payées que les hommes, cette réforme gonflerait l’addition. Les femmes connaissent plus de carrières « hachées » et subissent plus de temps partiels que les hommes. Même pour pouvoir atteindre les 8 trimestres de cotisations de congé parental, proposées par la réforme des retraites 2023, il faudrait avoir commencé à travailler avant 20 ans et avoir cotisé entre 43 et 44 années. La CSF condamne cette nouvelle injustice qui tend à précariser davantage les femmes.

Les professions dites « pénibles» impactées.

L’objectif du gouvernement est de faciliter le départ en retraite des personnes « usées par le travail » dès « 62 ans ». Pour La CSF, l’âge est déjà beaucoup trop tard. Les comparatifs de reste à vivre en bonne santé à la retraite, très largement en défaveur de ces travailleurs, accentuent notre conviction sur le caractère injuste de la réforme.

La CSF soutient la mobilisation du 7 Mars 2023 et appelle le gouvernement à se repositionner en respectant l’intérêt général et en écoutant la voix des familles !


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Benoit Menard . Secrétaire Général | bmenard@la-csf.org | 06.73.20.30.73

Johan Jousseaume . Secrétaire Confédéral | jjousseaume@la-csf.org | 07.83.99.38.26

Charlotte Barre . Chargée de mission santé | cbarre@la-csf.org |07.49.77.79.48

La Confédération Syndicale des Familles, dans le cadre des actions menées par le secteur ‘Consommation’, continue son combat pour défendre le budget des familles sur les questions de la hausse des tarifs de l’énergie.

Dans ce cadre, un courrier signé par La CSF avec plusieurs associations de consommateurs est adressé ce jour à tous les députés et sénateurs, demandant la prolongation des tarifs réglementés de vente du gaz au-delà du 30 Juin prochain.

C’est en effet à cette date que les tarifs réglementés doivent s’arrêter pour le moment.

La CSF est consciente que la partie est loin d’être gagnée sur cette demande et se bat également pour que le bouclier tarifaire, dans son ensemble, ne soit pas abandonné à l’avenir, ce qui entrainerait des conséquences très lourdes pour les familles et les consommateurs.


Courrier demandant la prolongation des tarifs réglementés du gaz / Format PDF


Contact /

Elsa COHEN . ecohen@la-csf.org

Antoine TIROT . atirot@la-csf.org

Alors que le gouvernement français s’apprêtait à prolonger la dérogation accordée aux betteraviers pour utiliser les néonicotinoïdes, la pratique vient d’être jugée illégale par la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE).

Pour rappel, les néonicotinoïdes sont des pesticides nocifs pour l’environnement et pour l’homme qui ont été interdits d’usage depuis 2018 en Europe. Pourtant, pour la troisième année consécutive, le ministère de l’agriculture avait décidé de mettre en place une dérogation pour continuer à utiliser ces pesticides.

Or ce jeudi 19 janvier, la CJUE a décidé de mettre fin à ces pratiques qu’elles considèrent illégales. Selon elle, « les États membres ne peuvent pas déroger aux interdictions expresses de mise sur le marché et d’utilisation de semences traitées à l’aide de produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes ».

La dérogation prise à l’initiative du gouvernement est donc interdite du point de vue juridique ! La CSF se satisfait de cette décision de justice qui recadre une dérive complètement à contre-courant des enjeux sociétaux actuels.

Elle appelle donc le gouvernement à se tourner vers les solutions alternatives préconisées par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (ANSES) et à retirer immédiatement sa nouvelle proposition de dérogation pour des semences de betteraves enrobées de néonicotinoïdes pour 2023 !

La CSF rappelle que la protection de l’Environnement et de la Santé des familles et des consommateurs ne doivent pas être sacrifiés au profit des intérêts économiques de quelques-uns ; les consommateurs d’aujourd’hui ne l’acceptent plus !


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| Contacts Presse |

Elsa COHEN . Secrétaire Confédérale Secteur Consommation
ecohen@la-csf.org
06.52.25.17.84

Antoine TIROT . Chargé de mission Secteur Consommation
atirot@la-csf.org
07.49.35.31.65.

Mardi 10 janvier, Elisabeth Borne, Première Ministre, a présenté les contours de la nouvelle réforme des retraites. Comme nous le craignions, elle porte l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans d’ici 2030, contre 62 actuellement.

Autre mauvaise nouvelle ; la retraite à taux plein sera progressivement portée à 43 ans !

La Confédération Syndicale des Familles condamne ces choix politiques.

Comme disait Ambroise Croizat, ancien ministre du travail : « La retraite ne doit plus être l’antichambre de la mort, mais une nouvelle étape de la vie ». L’addition de cette réforme est lourde et ce sera encore une fois les plus précaires qui en paieront le tribut, notamment ceux exerçant des métiers catégorisés comme pénibles.

La CSF défend avec conviction et fermeté :
• Une meilleure prise en compte des métiers catégorisés en permettant un départ à la retraite anticipé car l’espérance de vie est souvent moins importante.
• Une meilleure prise en compte des parcours familiaux notamment pour les monoparentaux en assouplissant le calcul des trimestres.
• Un minimum retraite nettement rehaussé et à minima indexé sur l’inflation.
• La considération des personnes à la retraite non plus comme un coût mais comme « une ressource sociale et solidaire » pour le pays.
• Une amélioration considérable des dispositifs et moyens pour le retour en emploi des + 55 ans.
• La mise en place de parcours professionnels cohérents en lien avec l’âge et l’acquisition d’expériences.

Nos acquis sociaux sont plus que jamais en danger !

C’est pourquoi, pour la préservation de nos acquis sociaux, La CSF soutient la journée de mobilisation du 19 janvier organisée par l’union des syndicats contre la réforme des retraites !


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. CONTACTS .

Johan JOUSSEAUME . Secrétaire Confédéral Secteur Familles
_ jjousseaume@la-csf.org
_ 07.83.99.38.26

Charlotte BARRE . Chargé de mission Secteur Familles
_ cbarre@la-csf.org
_ 06.84.15.54.89

Depuis le 1er janvier 2023, les tarifs, ainsi que les offres d’envoi de La Poste sont modifiés. Principale mesure : la disparition du timbre rouge, bien connu des consommateurs, au profit de la « e-lettre rouge » dématérialisée.

La CSF s’interroge sur cette nouvelle formule de lettre prioritaire qui risque d’exclure les populations qui n’ont pas un accès facile à internet ou à un bureau de poste.

Elle rappelle que La Poste a une mission de service public en matière postale qui est de plus en plus mise à mal par la course à la dématérialisation.

La mission de La Poste qui est de « garantir à tous les usagers un service accessible et égal sur l’ensemble du territoire français », ne doit, en aucun cas, être sacrifiée aux objectifs de rentabilité de l’entreprise.

La question de la confidentialité pose également problème ! En effet, lors de l’envoi d’un courrier prioritaire (« e-lettre rouge »), le bureau de poste le plus proche de votre destinataire aura accès au contenu de votre courrier, ce qui peut constituer une atteinte à la vie privée et au secret de la correspondance.

La CSF rappelle son attachement au Service Public et à la vie privée des consommateurs. Elle restera vigilante sur les impacts, pour les familles, des nouvelles dispositions de La Poste !


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. CONTACTS .

Elsa COHEN . Secrétaire Confédérale Secteur Consommation
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Antoine TIROT . Chargé de mission Secteur Consommation
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